Loire-Atlantique : A la Récupérette, on recycle les bonnes idées à plusieurs
La Récupérette n'est pas qu'une ressourcerie. Dans son entrepôt à Saint-Lumine de Clisson, l'association multiplie les animations avec l'amicale laïque. Exemple ce samedi 23 mars.
Les amicales laïques interpellent les candidats aux municipales
En pleine campagne, la Fédération des amicales laïques s'invite au débat public, en interpellant les candidats sur la concertation, la transparence et la réforme scolaire.
Dernière mise à jour : 13/03/2014 à 16:06
Elle s’est invitée dans la campagne. Pour interpeller les candidats aux municipales. Elle ? C’est la Fédération des amicales laïques 44. Expression de la Ligue de l’enseignement, la Fal 44 regroupe, en Loire-Atlantique, plus de 58 000 adhérents, répartis dans plus de 423 associations.
Dans le Vignoble, le mouvement d’éducation populaire gère des activités sportives, culturelles. Et développe des politiques d’animation locale. Le réseau, défenseur de la laïcité, a choisi le champ du débat public pour apostropher les futurs élus.
L’ambition n’est pas partisane. “Le milieu associatif n’a rien à a voir avec un parti politique. Et n’est pas attaché à telle ou telle liste”, rappelle Yves Routier, vice-président de la Ligue de l’enseignement. Mais juste citoyenne.
Partenaire local, la Fal44 profite des élections pour rentrer dans le débat public. Le mouvement a des réponses. Mais aussi des questions construites au gré des réunions trimestrielles avec les représentants d’associations. Dans le Vignoble, la dernière a eu lieu à La Haye-Fouassière. Elle a réuni des structures d’une dizaine de communes.
“Beaucoup constatent une amélioration des relations entre les municipalités et le milieu associatif. Mais sur un plan plus général, la plupart regrettent un manque de transparence”, résume Mathieu Bréard. Parmi les critiques récurrentes, le chargé de mission à la vie associative pour le Vignoble pointe l’absence de négociation. “Souvent les élus proposent des temps de concertation alors que tout est déjà décidé. Les associations aimeraient être associées aux décisions. Informer et concerter, ce n’est pas la même chose.”
Le mouvement s’interroge sur la place des organismes commune, type office municipal des sports, la transparence des subventions. “Comment expliquer qu’une municipalité fasse payer une location de salle municipale à une association qui organise une manifestation ouverte gratuitement à toute la population”, cite, en exemple, Mathieu Bréard.
Derrière l’interrogation,
il y a une demande de reconnaissance du tissu associatif qui a “un rôle de service public”, rappelle Mathieu Bréard. Pour nourrir le débat, la Ligue de l’enseignement milite pour la
co-construction des décisions. Et propose d’ouvrir les commissions extra-municipales aux associations, “afin de leur donner une meilleure représentativité”.
Reste un dernier dossier qui tient à cœur de la Ligue de l’enseignement. C’est la réforme de rythme de vie de l’enfant. Favorable à la semaine de 4,5 jours, la Fal44 se dit vigilante sur la mise en
œuvre d’une réforme “qui doit permettre l’accès de tous les enfants à une éducation”. Et se dit prête à proposer “des parcours éducatifs aux communes qui le
souhaitent”.